Dans le cadre des formations de travail social que j’ai coordonnées au CCB (Dheps-Reps et DEIS) ainsi qu’auprès du Master 2 IMP-Insertion-Médiation-Prévention (dont j’ai intégré l’équipe pendant un temps), j’ai régulièrement animé des ateliers coopératifs de recherche et assuré des directions de mémoire d’étudiants du Master 2. Cela a été l’occasion pour moi d’approfondir des modalités pédagogiques et des questions scientifiques socialement vives dans le lieu où j’exerçais.
Plus particulièrement, j’ai animé plusieurs séminaires sur le travail de terrain ethnographique et l’actualité de ses questions méthodologiques pour des professionnels de formation continue : ces derniers, en recherche dans le cadre de la formation continue, restent en effet impliqués dans leurs sphères professionnelles, ce qui pose des questions stimulantes sur la recherche en situation. J’ai également développé des interventions sur les formes de recherche-action et leur actualité. J’ai élaboré par ailleurs, au sein du DEIS, un séminaire autour des enjeux d’une épistémologie critique de l’ingénierie sociale qui interroge centralement ce que j’appelle les fabriques contemporaines du social.
Ces réflexions ont été articulées à des expérimentations que j’ai coordonnées et/ou auxquelles j’ai pu être associée. En miroir aux réflexions contemporaines sur les recherches-actions participatives, j’interroge la capacité des institutions du social à reconnaître la capacité instituante des mobilisations qu’elle appelle de ces vœux.